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"L’enfant est pour l’humanité à la fois un espoir et une promesse." Maria Montessori | "On ne devient adulte qu'à la condition d’avoir été complètement enfant." Maria Montessori | "C'est la vie intérieure qui est le fondement ultime : la formation se fait de l'intérieur vers l'extérieur." Edith Stein dans Source Cachée |
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A la UNE
Ouverture des inscriptions pour janvier et septembre 2025
Les inscriptions pour les enfants de 3 ans (nés en 2022) sont ouvertes. Toutes les infos sur ce lien :
Lancement de la campagne digitale et presse ! Rerouvez-nous sur Facebook / Instagram et LinkedIn !
Une école Montessori, chrétienne, familiale et abordable ? Depuis 10 ans, la Petite École du Bon Pasteur tient sa promesse. Qu’est-ce qu’une école Montessori ? Est-ce que ça respecte le programme de l’Éducation Nationale ? N’est-ce pas un peu disruptif ? Ou trop cher ? Quelle implication est attendue de la part des familles ? Qu’apporte la catéchèse du Bon Pasteur ?... À l’occasion de ses 10 ans, la Petite École du Bon Pasteur lancera une campagne de communication inédite le 6 mai prochain pour répondre aux idées reçues, lever les freins et ouvrir ses portes en grand. Un café d’accueil est prévu le 25 mai à 10h00 afin d’échanger dans la convivialité et de faire visiter les lieux. UN SUCCÈS QUI N’EST PLUS À PROUVER C’est une école Montessori, chrétienne, familiale et abordable, un village au cœur de Paris. Depuis 10 ans, La Petite École du Bon Pasteur est un modèle qui a fait ses preuves : « À la fin des trois années de maternelle, les enfants sont prêts pour le CP. Au-delà du niveau académique, l’enfant se déploie dans toutes ses dimensions. Il découvre le monde et apprend naturellement. Notre projet éducatif respecte les critères de l’Association Montessori International (AMI) et le socle commun de compétences de l’Education Nationale », explique la directrice Isabelle de Chauliac. L’ESSENCE CHRÉTIENNE DE LA PÉDAGOGIE MONTESSORI Créée en 2014, l’Association la Petite École du Bon Pasteur se démarque notamment par l’intégration de la dimension religieuse au cœur de la classe, qualifiée d’ambiance. « Nous mettons en application la pédagogie Montessori dans sa dimension intégrale c’est-à-dire en respectant son essence chrétienne. » explique Virginie Brault, présidente de l’Association. UNE VOCATION, LA TRANSMISSION La vocation de l’Association La Petite École du Bon Pasteur est de transmettre. Ainsi, au-delà de l’école, véritable « maison des enfants » offrant un cadre fraternel et solidaire telle que décrite par Maria Montessori, l’association se déploie à travers deux autres dimensions à destination des adultes : des formations à l’essence chrétienne de la pédagogie Montessori et des ressources avec la création d’ouvrages et de carnets pédagogiques notamment. Les prochaines étapes : déployer un réseau d’écoles sur le territoire et ouvrir de nouvelles formations. UNE CAMPAGNE POUR LEVER LES FREINS Cette campagne est un moyen de se faire connaître, de répondre aux idées reçues et de casser les préjugés. « En quelques visuels impactants, l’idée est de répondre aux questions principales sur la pédagogie, le prix, la foi, etc. mais aussi d’inviter plus largement à venir voir et à ouvrir la discussion. » explique Aude Joos, responsable de la campagne. Le café d’accueil pour poser toutes vos questions se tiendra le 25 mai au 90 rue de l’Assomption 75016 Paris. Les inscriptions pour la rentrée 2024 sont encore ouvertes.
Nouvelle collection de carnets pédagogiques !
" L'éducateur Montessori à l'école du Bon Pasteur "
Tome 1 - L'intériorité
L’association est heureuse de vous présenter son premier tome d’une collection qui comptera, à terme, une dizaine d'ouvrages, qui tient dans la poche ! Elle met au service des éducateurs Montessori le savoir-faire de 10 années d’expérience au sein de la Petite Ecole du Bon Pasteur, à Notre-Dame de l'Assomption, Paris. En une dizaine de chapitres, l’éducateur montessorien est invité à vivre sa pratique en suivant Jésus le Bon Pasteur.
L’association est heureuse de vous présenter son premier tome d’une collection qui comptera, à terme, une dizaine d'ouvrages, qui tient dans la poche ! Elle met au service des éducateurs Montessori le savoir-faire de 10 années d’expérience au sein de la Petite Ecole du Bon Pasteur, à Notre-Dame de l'Assomption, Paris. En une dizaine de chapitres, l’éducateur montessorien est invité à vivre sa pratique en suivant Jésus le Bon Pasteur.
05/04/2024 - Podcast RCF Parlons-en
Une émission d'éducation, pour les élèves et par les élèves des établissements de l'enseignement catholique de notre région :
L'essence spirituelle de la pédagogie Montessori
L'essence spirituelle de la pédagogie Montessori
13/03/2024 -
On vous raconte !
... le film et la soirée organisée par l'Association Montessori France, en présence de Nadia Hamidi, présidente de l'AMF, Jasmine Trinca et Raphaëlle Sonneville-Caby
Deux femmes en 1900. Maria Montessori et Lily d'Agenly, personnage inventé, cocotte de la belle époque parisienne. L'une est empêchée d'élever son enfant, l'autre ne veut pas s'occuper de sa fille déficiente. Deux femmes aux vies opposées et qui vont se rencontrer dans un institut de pédagogie pour enfants déficients. L'une donne sa vie pour des enfants qui ne sont pas les siens, l'autre, fardée d'un hédonisme narcissique, se divertit dans la mondanité et le luxe.
Leur rencontre, dans le réalisme cru de l'école d'orthophrénie dirigée à Rome par Maria Montessori et Giuseppe Montesano, symbolise toute notre humanité blessée dans son rapport à l'enfant, dans son rapport hommes-femmes et dans son rapport au monde.
Dans l'échange qui a suivi la projection, Léa Todorov expose une « convergence des luttes ». Ces luttes - féminisme, handicap, rapport complexe à la maternité - s'entremêlent et révèlent quelque chose de la pensée de Maria Montessori, que partage notre Association la Petite École du Bon Pasteur dans sa vision : « L'enfance n'est pas seulement un passage nécessaire vers l'âge adulte. L'enfant et l'adulte sont deux visages distincts de l'humanité », qui devraient « agir en harmonie et s'aider mutuellement ».
Malgré quelques réserves sur des points historiques, le film est un bel éloge de la transformation de l'adulte au contact de l'enfant.
Pour en savoir plus sur le cœur chrétien de Maria Montessori, nous vous renvoyons à notre ouvrage L'essence chrétienne de la pédagogie Montessori , éd. Crér-Bayard, 2021.
Le handicap et la vocation de Maria Montessori
La réalisatrice signe ici un film aux profondeurs nombreuses, d'une grande puissance allégorique et esthétique. Elle-même mère d'un enfant neuroatypique, elle aborde des thèmes à la fois sociaux-politiques et moraux, à travers le personnage de Maria Montessori. Léa Todorov exploite avec beaucoup de finesse et d'intelligence le potentiel romanesque de la vie de Maria Montessori. Elle présente les années de préparation indirecte de Maria, celles qui possédaient en germe sa vocation, reçue dans une maternité crucifiée. Ceux qui connaissent le cœur chrétien de Maria Montessori reconnaîtront ici sa croix, son appel, sa consécration. Maria présente la maternité comme un chemin qui ouvre à l'universel, presque comme un sacrement. Dans le film, on la voit encourager les femmes de son cours d'anthropologie à porter au monde les valeurs de la maternité.
Nouvelle femme, nouvelle Eve ? Dans la maternité se joue le drame de l'humanité, de la vie, de la mort. Dans une perspective chrétienne, c'est la passion, la mort et la résurrection de Jésus, Fils de Dieu, qui livre sa vie pour que nous ayons la Vie. "C'est ma croix." écrit Maria Montessori à son fils. Nous savons par ses écrits qu'à l'issue de sa séparation avec Montesano, elle entre dans un recueillement absolu et ressent un appel à la vie religieuse. A ce moment de sa vie, c'est l'Église qui l'aide à se relever, à accueillir sa vocation, à emprunter un chemin de Vie... et à devenir l'apôtre des enfants.
Des enfants
Les enfants du film ne parlent pas, enfermés dans leurs contraintes physiques et psychiques. Et pourtant, dans leur faiblesse, se révèle la force de leur présence. Une présence vibrante, nœud du drame qui se joue. Maria Montessori conduit les enfants là où personne ne les pense capables d'aller et les revêt, par son regard, de toute leur dignité.
Travail et amour
L'enfance fragile et déficiente est ce qui donne à ce long-métrage toute sa profondeur. C'est la dignité de l'enfant par le travail qui est exaltée ici, car le travail libère l'enfance. Après l'examen réussi des enfants déficients devant un parterre d'hommes suffisants, Maria exige leur attention et s'écrit, brûlante : « C'est une éducation pleine d'amour. Avant de les avoir éduqués, nous les avons aimés ! »
Des costumes
Les costumes d'époque, tour à tour sobres ou flamboyants, sont au service de l'allégorie entre luxe et dignité, mondanité et vocation, amour et honte. Maria Montessori porte le deuil en ouverture et en fin de film. Léa Todorov nous explique : « La robe noire symbolise aussi la fin de la jeune fille qu'est Maria Montessori. Elle fait le deuil de son amour avec le professeur Montesano qui va en épouser une autre, et rentre un peu dans les ordres pour prêcher pour les enfants ».
La musique
Moment suspendu pendant la scène où chaque enfant dicte le rythme et la mélodie du piano. La musique se fait langage. C'est là, confie Léa Todorov, pendant le casting des enfants que Raphaëlle, l'enfant qui interprète Tina, a dévoilé toute son intériorité : « Elle montre, dans sa danse, une expression très généreuse de ce qu'elle porte en elle . »
Merci à Léa Todorov pour ce film inspirant, qui va ouvrir les cœurs !
Nos réserves
La confusion entre le genre historique et le roman. Il est impossible pour le spectateur de faire la part des choses entre ce qui est fondée historiquement et ce qui ne l'est pas. Ce film invite à lire une bonne biographie afin de situer avec justesse l'origine de son appel.
Le passage de la danse des théosophes peut mettre mal à l'aise. Le visage de Maria en dit long dans ce qu'elle en perçoit cependant.
On peut en sortir avec un sentiment mitigé retenant de la dureté de cœur et de cruauté, dans un lieu si précieux et sensible qu'est la maternité.
On regrette un manque d'espérance sur un rapport homme-femme réconcilié propre à notre époque.
Leur rencontre, dans le réalisme cru de l'école d'orthophrénie dirigée à Rome par Maria Montessori et Giuseppe Montesano, symbolise toute notre humanité blessée dans son rapport à l'enfant, dans son rapport hommes-femmes et dans son rapport au monde.
Dans l'échange qui a suivi la projection, Léa Todorov expose une « convergence des luttes ». Ces luttes - féminisme, handicap, rapport complexe à la maternité - s'entremêlent et révèlent quelque chose de la pensée de Maria Montessori, que partage notre Association la Petite École du Bon Pasteur dans sa vision : « L'enfance n'est pas seulement un passage nécessaire vers l'âge adulte. L'enfant et l'adulte sont deux visages distincts de l'humanité », qui devraient « agir en harmonie et s'aider mutuellement ».
Malgré quelques réserves sur des points historiques, le film est un bel éloge de la transformation de l'adulte au contact de l'enfant.
Pour en savoir plus sur le cœur chrétien de Maria Montessori, nous vous renvoyons à notre ouvrage L'essence chrétienne de la pédagogie Montessori , éd. Crér-Bayard, 2021.
Le handicap et la vocation de Maria Montessori
La réalisatrice signe ici un film aux profondeurs nombreuses, d'une grande puissance allégorique et esthétique. Elle-même mère d'un enfant neuroatypique, elle aborde des thèmes à la fois sociaux-politiques et moraux, à travers le personnage de Maria Montessori. Léa Todorov exploite avec beaucoup de finesse et d'intelligence le potentiel romanesque de la vie de Maria Montessori. Elle présente les années de préparation indirecte de Maria, celles qui possédaient en germe sa vocation, reçue dans une maternité crucifiée. Ceux qui connaissent le cœur chrétien de Maria Montessori reconnaîtront ici sa croix, son appel, sa consécration. Maria présente la maternité comme un chemin qui ouvre à l'universel, presque comme un sacrement. Dans le film, on la voit encourager les femmes de son cours d'anthropologie à porter au monde les valeurs de la maternité.
Nouvelle femme, nouvelle Eve ? Dans la maternité se joue le drame de l'humanité, de la vie, de la mort. Dans une perspective chrétienne, c'est la passion, la mort et la résurrection de Jésus, Fils de Dieu, qui livre sa vie pour que nous ayons la Vie. "C'est ma croix." écrit Maria Montessori à son fils. Nous savons par ses écrits qu'à l'issue de sa séparation avec Montesano, elle entre dans un recueillement absolu et ressent un appel à la vie religieuse. A ce moment de sa vie, c'est l'Église qui l'aide à se relever, à accueillir sa vocation, à emprunter un chemin de Vie... et à devenir l'apôtre des enfants.
Des enfants
Les enfants du film ne parlent pas, enfermés dans leurs contraintes physiques et psychiques. Et pourtant, dans leur faiblesse, se révèle la force de leur présence. Une présence vibrante, nœud du drame qui se joue. Maria Montessori conduit les enfants là où personne ne les pense capables d'aller et les revêt, par son regard, de toute leur dignité.
Travail et amour
L'enfance fragile et déficiente est ce qui donne à ce long-métrage toute sa profondeur. C'est la dignité de l'enfant par le travail qui est exaltée ici, car le travail libère l'enfance. Après l'examen réussi des enfants déficients devant un parterre d'hommes suffisants, Maria exige leur attention et s'écrit, brûlante : « C'est une éducation pleine d'amour. Avant de les avoir éduqués, nous les avons aimés ! »
Des costumes
Les costumes d'époque, tour à tour sobres ou flamboyants, sont au service de l'allégorie entre luxe et dignité, mondanité et vocation, amour et honte. Maria Montessori porte le deuil en ouverture et en fin de film. Léa Todorov nous explique : « La robe noire symbolise aussi la fin de la jeune fille qu'est Maria Montessori. Elle fait le deuil de son amour avec le professeur Montesano qui va en épouser une autre, et rentre un peu dans les ordres pour prêcher pour les enfants ».
La musique
Moment suspendu pendant la scène où chaque enfant dicte le rythme et la mélodie du piano. La musique se fait langage. C'est là, confie Léa Todorov, pendant le casting des enfants que Raphaëlle, l'enfant qui interprète Tina, a dévoilé toute son intériorité : « Elle montre, dans sa danse, une expression très généreuse de ce qu'elle porte en elle . »
Merci à Léa Todorov pour ce film inspirant, qui va ouvrir les cœurs !
Nos réserves
La confusion entre le genre historique et le roman. Il est impossible pour le spectateur de faire la part des choses entre ce qui est fondée historiquement et ce qui ne l'est pas. Ce film invite à lire une bonne biographie afin de situer avec justesse l'origine de son appel.
Le passage de la danse des théosophes peut mettre mal à l'aise. Le visage de Maria en dit long dans ce qu'elle en perçoit cependant.
On peut en sortir avec un sentiment mitigé retenant de la dureté de cœur et de cruauté, dans un lieu si précieux et sensible qu'est la maternité.
On regrette un manque d'espérance sur un rapport homme-femme réconcilié propre à notre époque.
Nouveau module de formation ! "MIEUX CONNAITRE L’ENFANT POUR MIEUX L’AIMER"
A retrouver dans la Lettre aux amis n°10.
Voici quelques mois, nous avons été contactés par sœur Blandine, de la communauté des sœurs Apostoliques de St Jean. Sœur Blandine était chargée d’organiser pour un groupe des sœurs « professes temporaires » une formation sur l’enfance.
Déjà en missions éducatives auprès d’enfants dans des écoles, des paroisses ou leur communauté ces sœurs avaient besoin d’une formation pour les aider à mieux les comprendre pour mieux les accompagner.
Voici quelques mois, nous avons été contactés par sœur Blandine, de la communauté des sœurs Apostoliques de St Jean. Sœur Blandine était chargée d’organiser pour un groupe des sœurs « professes temporaires » une formation sur l’enfance.
Déjà en missions éducatives auprès d’enfants dans des écoles, des paroisses ou leur communauté ces sœurs avaient besoin d’une formation pour les aider à mieux les comprendre pour mieux les accompagner.
La pédagogie Montessori, une école de vie et rien que cela.
A lire dans la Lettre aux amis n°10
Maria Montessori considérait l’éducation de l’enfant comme une question sociale de la plus haute importance. Elle allait jusqu’à dire qu’elle est le remède pour éviter les guerres si elle favorise le développement de forces positives en vue de la croissance intérieure de la personne humaine.
Voici déjà plusieurs siècles que la scolarisation des
enfants est rendue possible sur une large partie de la terre, mais les guerres, elles, n’ont pas cessé. Les exhortations de Maria Montessori ne
seraient-elles qu’une utopie ? Ou est-ce un
saint désir qu’il faut continuer à espérer en
tenant compte du fait
que « l’éducation à la
paix ne se résume pas
à un enseignement
donné dans les écoles
» ? M a r i a Montessori explique que le premier conflit entre les hommes est celui qui oppose
l’adulte à l’enfant lorsque le premier ne reconnaît pas chez le second « ses caractéristiques
particulières et les buts
de sa vie différents des siens »* ; pire encore, lorsqu’il « les prend pour des erreurs de la part de l’enfant et s’empresse
de les corriger. [...] Alors, une lutte va s’engager entre le plus faible et le plus fort, lutte cruciale pour l’humanité parce que la bonne ou mauvaise santé psychique de
l’homme, sa force ou sa faiblesse de caractère, la lumière ou l’obscurité de son esprit dépendent de la possibilité pour l’enfant d’avoir eu ou non une vie spirituelle calme et
achevée. » Il n’est pas aisé de percevoir de premier abord les contours et les bienfaits de l’éducation dont parle Maria Montessori parce qu’elle implique un regard sur l’enfant et des gestes qui ne nous sont pas familiers, qui nous
semblent contre-intuitifs et, osons le dire, qui peuvent aller à l’encontre de l’opinion communément admise en matière d’éducation.
Si nous considérons que ces contre-intuitions
viennent essentiellement de la méconnaissance qu’a l’adulte de ce qu’est vraiment l’enfant et de son manque de conscience de ses potentialités, alors une nouvelle voie s’ouvre pour l’humanité entière.
En effet, nous croyons qu’il y a un enjeu fort à
convertir notre regard pour dépasser ces paradoxes, car l’éducation peut réellement être « la meilleure arme pour la paix ». (Maria Montessori dans «L’éducation et la paix»).
Maria Montessori considérait l’éducation de l’enfant comme une question sociale de la plus haute importance. Elle allait jusqu’à dire qu’elle est le remède pour éviter les guerres si elle favorise le développement de forces positives en vue de la croissance intérieure de la personne humaine.
Voici déjà plusieurs siècles que la scolarisation des
enfants est rendue possible sur une large partie de la terre, mais les guerres, elles, n’ont pas cessé. Les exhortations de Maria Montessori ne
seraient-elles qu’une utopie ? Ou est-ce un
saint désir qu’il faut continuer à espérer en
tenant compte du fait
que « l’éducation à la
paix ne se résume pas
à un enseignement
donné dans les écoles
» ? M a r i a Montessori explique que le premier conflit entre les hommes est celui qui oppose
l’adulte à l’enfant lorsque le premier ne reconnaît pas chez le second « ses caractéristiques
particulières et les buts
de sa vie différents des siens »* ; pire encore, lorsqu’il « les prend pour des erreurs de la part de l’enfant et s’empresse
de les corriger. [...] Alors, une lutte va s’engager entre le plus faible et le plus fort, lutte cruciale pour l’humanité parce que la bonne ou mauvaise santé psychique de
l’homme, sa force ou sa faiblesse de caractère, la lumière ou l’obscurité de son esprit dépendent de la possibilité pour l’enfant d’avoir eu ou non une vie spirituelle calme et
achevée. » Il n’est pas aisé de percevoir de premier abord les contours et les bienfaits de l’éducation dont parle Maria Montessori parce qu’elle implique un regard sur l’enfant et des gestes qui ne nous sont pas familiers, qui nous
semblent contre-intuitifs et, osons le dire, qui peuvent aller à l’encontre de l’opinion communément admise en matière d’éducation.
Si nous considérons que ces contre-intuitions
viennent essentiellement de la méconnaissance qu’a l’adulte de ce qu’est vraiment l’enfant et de son manque de conscience de ses potentialités, alors une nouvelle voie s’ouvre pour l’humanité entière.
En effet, nous croyons qu’il y a un enjeu fort à
convertir notre regard pour dépasser ces paradoxes, car l’éducation peut réellement être « la meilleure arme pour la paix ». (Maria Montessori dans «L’éducation et la paix»).
05/03/2024 -
Conférence à Valence : la vie spirituelle du petit-enfant
selon Maria Montessori
Chers amis,
nous sommes heureux de partager avec vous cette initiative du diocèse de la Drôme. Cette conférence est une belle occasion de (re)découvrir l'apport de Maria Montessori dans la connaissance de l'enfant et plus spécifiquement dans le domaine de la spiritualité.
Faites suivre à vos amis qui pourraient être intéressées (conférence en présentiel uniquement) !
nous sommes heureux de partager avec vous cette initiative du diocèse de la Drôme. Cette conférence est une belle occasion de (re)découvrir l'apport de Maria Montessori dans la connaissance de l'enfant et plus spécifiquement dans le domaine de la spiritualité.
Faites suivre à vos amis qui pourraient être intéressées (conférence en présentiel uniquement) !
11/03/2023
Écouter " Au service des familles : L'atrium, l'éveil spirituel des jeunes enfants"
Isabelle de Chauliac, directrice de la Petite Ecole du Bon Pasteur était interviewée par Radio Maria. A écouter ici !
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